28 mars 2013

Leçon 1 : Comment ouvrir la ramure des jeunes arbres fruitiers ?


Voici donc comme promis le premier article consacré aux soins à apporter à votre verger afin d'obtenir un résultat à la hauteur de vos espérances.

Aujourd'hui, nous allons parler d'une étape cruciale, facile à réaliser, et néanmoins assez peu répandue, qui va vous permettre de bien former vos arbres fruitiers et de leur donner un bon départ et une structure aérée de manière durable.

Cette étape est de préférence à réaliser durant les premières années de vie de vos arbres.

Le vocabulaire

Petit rappel avant de commencer, la technique que nous allons aborder concerne uniquement les arbres fruitiers de plein vent.

Un arbre fruitier dit de plein vent (très souvent de forme libre) est un arbre tout ce qu'il y a de plus "normal", c'est à dire qui pousse seul, sans besoin de support. Il n'est donc pas palissé. Les arbres palissés sont au contraire soit accrochés à un mur (espalier) ou à des fils tendus entre des piquets (contre-espalier).

Arquer les charpentières, signifie courber les branches principales qui partent du tronc de votre arbre, les rendre plus horizontales. Comme Jésus sur la croix en somme (le mauvais gout!).

Ca va pour tout le monde?

L'objectif

L'objectif recherché en arquant les branches charpentières d'un arbre fruitier est multiple :

1. Ouvrir la ramure de l'arbre
Le dicton dit qu'il faut qu'un oiseau puisse voler au centre d'un arbre fruitier sans le toucher de ses ailes.

Malheureusement un arbre fruitier a naturellement tendance à filer verticalement vers la lumière (le ciel) de manière serrée et trop fermée. Nous devons donc l'aider artificiellement à s'ouvrir pour obtenir plus rapidement des fruits.

Ouvrir la ramure d'un arbre, cela se fait d'une part via la taille (tailler les branches qui poussent vers l'intérieur entre autres), mais aussi par une bonne formation initiale de votre arbre. Les charpentières doivent être bien positionnées au départ. Tout cela va équilibrer sa structure durablement et faire qu'il présentera une forme bien large et solide plutôt que haute, trop étroite et cassante (les branches positionnées à angle aigus sur le tronc cassent en effet plus facilement).

2. Assainir l'arbre en l'aérant et en l'éclairant
Arbre non formé au port trop étroit
Il faut aérer un arbre fruitier et le réchauffer en y faisant pénétrer le plus de lumière possible. Cela va permettre de chasser l'humidité du centre de l'arbre, et donc d'en chasser les moisissures. Vous éviterez ainsi nombre de maladies cryptogamiques (dues à des champignons) qui sont autant de sources d'échecs au verger.

3. Favoriser l'apparition des fleurs et accélérer la mise à fruits
Ce point découle des deux précédents :

  • En rendant les branches plus horizontales, vous favorisez l'apparition des bourgeons à fleurs, et donc de fruits potentiels sur les branches. Vous ralentissez en effet la sève dans l'arbre. Au lieu de filer vers le ciel, celle ci alimente plus lentement et mieux les branches. Les bourgeons à fleurs apparaissent plus vite et plus souvent sur un plan horizontal.
  • En rendant votre arbre plus sain, vous multipliez vos chances de voir vos fruits mûrir pleinement sans maladie, et vous limitez les traitements.

La procédure et le matériel

Je rappelle encore une fois qu'il est plus facile d'effectuer cette opération durant les toutes premières années de vie de l'arbre, lorsque les branches sont fines et flexibles. Après ça, il vous sera plus difficile de rattraper la charpente de votre arbre, au risque de casser les branches, plus âgées et plus dures. En le faisant dès l'année de plantation, ou l'année qui suit, vous donnez une forme optimale à votre arbre pour la vie. Un petit effort à ne fournir qu'une seule fois, pour un résultat à long terme.

Pour écarter les branches d'un arbre fruitier, pas de grands moyens nécessaires. Je ne vous propose donc que des systèmes D, qui vous apporteront d'autant plus d'auto-satisfaction (et d'aura auprès des voisines).

Le but est finalement de donner aux branches une inclinaison comprise entre 45° et 60°.
Un moyen facile de situer les degrés est de placer votre bras à la perpendiculaire du tronc : 90°. Divisez cet espace en deux : vous obtenez 45°. Le fameux coup du morceau de tarte, expliqué aux adultes par un belge.

Première solution : les écarteurs de branches

Ecarteur - extrémités avec clous
C'est mon système favori. Il s'agit simplement de couper des lattes en bois (d'environ 1cm de section) sur une longueur voulue. Vous pouvez sans hésiter en faire quelques unes de 25 ou 30 cm de long, cela sert toujours. Quelques grandes aussi (1m par exemple) pour vos sujets âgés.

La finition est laissée à votre goût... Soit vous enfoncez de fins clous à chaque extrémité de la latte et vous leurs coupez la tête avec une pince coupante (photo 1), soit vous incisez simplement les extrémités de la latte en V avec un vieux sécateur (photo 2).


Ecarteur  - extrémités en V
Personnellement, je trouve le système à clous plus stable dans le temps. Les clous viennent s'enfoncer légèrement dans l'écorce superficielle (sans aucun risque de blesser l'arbre) et y restent solidement fixés. Il ne faut cependant pas les déplacer tous les deux jours... La deuxième solution (en V) est certes plus facilement déplaçable, mais c'est également son inconvénient. On retrouve souvent les lattes qui ont glissé à terre par temps de grand vent, surtout sur les écorces jeunes et lisses.




Branches & Limb Spreaders
Enfin, sachez qu'il existe des écarteurs tout faits, en plastique, mais je
n'en n'ai jamais vu à vendre en ligne qu'aux Etats Unis.

J'en ai un cependant déjà trouvé à vendre en Belgique aux Pépinières d'Enghien (établissement que je vous recommande chaudement pour leurs arbres palissés magnifiques).







Deuxième solution: les poids à suspendre

C'est une technique assez facile à mettre en oeuvre également. Il s'agit tout simplement de suspendre des poids aux branches que vous voulez écarter. Vous pouvez les confectionner vous même en coulant simplement du mortier ou du béton dans un petit récipient (pot de yaourt, petit pot de fleur, fond de bouteille, etc.) en prenant soin d'y placer une tige rigide en fer qui servira de crochet à suspendre. Vous accrochez alors les poids aux branches grâce à une corde, ou mieux à un lien souple pour ne pas abîmer la branche en cas de frottement.

Petit inconvénient : attention à la casse éventuelle des jeunes rameaux en cas de grand vent (uniquement si vos poids sont assez lourds).

Fruitier de noël ... (photo Thomasd)
Certaines personnes pendent également une brique fendue en deux, une grosse pierre, etc. Le principe reste toujours le même.

Bref, vous accrochez ce que vous voulez pour donner à votre arbre un aspect de sapin de noël : baskets, pot de confitures, sachets de sable, que sais-je encore...



Troisième solution: les haubans (ou tendeurs)

Cette technique peut s'avérer pratique dans certains cas, notamment sur des sujets plus âgés, ou en cas de terrain balayés par les vents.

Il suffit de passer une corde autour des branches à courbe et de la fixer dans le sol à l'aide d'un pieu (j'utilise des piquets de camping). Faites un nœud coulissant pour pouvoir régler la tension au fur et à mesure de l'arcure souhaitée. Allez y progressivement pour les branches plus âgées et plus dures, prenez votre temps, et tenez compte de la flexibilité de chaque espèce (le cerisier est plus dur par exemple). Ne forcez pas, laissez un minimum de jeu.

Veillez impérativement à faire le raccord avec la branche avec un lien souple. J'utilise pour ma part une petite attache en caoutchouc qu'on ne trouve que dans les vieux magasins belges! Ce pays est magnifique. Je place également une protection au pied du hauban (un bout de tuyau isolant par exemple) afin qu'ils soient bien visibles et pour éviter de se prendre les pieds dedans. Ma fille s'amuse d'ailleurs beaucoup à les torturer... Une corde de couleur vive pourrait tout aussi bien faire l'affaire.

L'inconvénient des arbres haubanés est l'encombrement occasionné  Si votre jardin est petit et que vous devez le tondre régulièrement, ce système ne sera pas très pratique. C'est un peu pareil si vous avez un chien sauvage à mon avis.

Par contre vous pouvez également utiliser ce type de cordage pour resserrer certaines branches, et les rapprocher du tronc. Par exemple pour des branches trop arquées vers le bas (mais ça c'est une autre histoire).






Voilà je pense que c'est tout. Ceux qui ont tout lu et qui sont arrivés jusqu'ici sont bien courageux il me semble. Ou bien sont endormis. N'hésitez pas si vous avez des questions ou des suggestions : vous les notez sur un petit bout papier et vous le perdez dans votre voiture.
28 mars 2013 b126

Leçon 1 : Comment ouvrir la ramure des jeunes arbres fruitiers ?


Voici donc comme promis le premier article consacré aux soins à apporter à votre verger afin d'obtenir un résultat à la hauteur de vos espérances.

Aujourd'hui, nous allons parler d'une étape cruciale, facile à réaliser, et néanmoins assez peu répandue, qui va vous permettre de bien former vos arbres fruitiers et de leur donner un bon départ et une structure aérée de manière durable.

Cette étape est de préférence à réaliser durant les premières années de vie de vos arbres.

Le vocabulaire

Petit rappel avant de commencer, la technique que nous allons aborder concerne uniquement les arbres fruitiers de plein vent.

Un arbre fruitier dit de plein vent (très souvent de forme libre) est un arbre tout ce qu'il y a de plus "normal", c'est à dire qui pousse seul, sans besoin de support. Il n'est donc pas palissé. Les arbres palissés sont au contraire soit accrochés à un mur (espalier) ou à des fils tendus entre des piquets (contre-espalier).

Arquer les charpentières, signifie courber les branches principales qui partent du tronc de votre arbre, les rendre plus horizontales. Comme Jésus sur la croix en somme (le mauvais gout!).

Ca va pour tout le monde?

L'objectif

L'objectif recherché en arquant les branches charpentières d'un arbre fruitier est multiple :

1. Ouvrir la ramure de l'arbre
Le dicton dit qu'il faut qu'un oiseau puisse voler au centre d'un arbre fruitier sans le toucher de ses ailes.

Malheureusement un arbre fruitier a naturellement tendance à filer verticalement vers la lumière (le ciel) de manière serrée et trop fermée. Nous devons donc l'aider artificiellement à s'ouvrir pour obtenir plus rapidement des fruits.

Ouvrir la ramure d'un arbre, cela se fait d'une part via la taille (tailler les branches qui poussent vers l'intérieur entre autres), mais aussi par une bonne formation initiale de votre arbre. Les charpentières doivent être bien positionnées au départ. Tout cela va équilibrer sa structure durablement et faire qu'il présentera une forme bien large et solide plutôt que haute, trop étroite et cassante (les branches positionnées à angle aigus sur le tronc cassent en effet plus facilement).

2. Assainir l'arbre en l'aérant et en l'éclairant
Arbre non formé au port trop étroit
Il faut aérer un arbre fruitier et le réchauffer en y faisant pénétrer le plus de lumière possible. Cela va permettre de chasser l'humidité du centre de l'arbre, et donc d'en chasser les moisissures. Vous éviterez ainsi nombre de maladies cryptogamiques (dues à des champignons) qui sont autant de sources d'échecs au verger.

3. Favoriser l'apparition des fleurs et accélérer la mise à fruits
Ce point découle des deux précédents :

  • En rendant les branches plus horizontales, vous favorisez l'apparition des bourgeons à fleurs, et donc de fruits potentiels sur les branches. Vous ralentissez en effet la sève dans l'arbre. Au lieu de filer vers le ciel, celle ci alimente plus lentement et mieux les branches. Les bourgeons à fleurs apparaissent plus vite et plus souvent sur un plan horizontal.
  • En rendant votre arbre plus sain, vous multipliez vos chances de voir vos fruits mûrir pleinement sans maladie, et vous limitez les traitements.

La procédure et le matériel

Je rappelle encore une fois qu'il est plus facile d'effectuer cette opération durant les toutes premières années de vie de l'arbre, lorsque les branches sont fines et flexibles. Après ça, il vous sera plus difficile de rattraper la charpente de votre arbre, au risque de casser les branches, plus âgées et plus dures. En le faisant dès l'année de plantation, ou l'année qui suit, vous donnez une forme optimale à votre arbre pour la vie. Un petit effort à ne fournir qu'une seule fois, pour un résultat à long terme.

Pour écarter les branches d'un arbre fruitier, pas de grands moyens nécessaires. Je ne vous propose donc que des systèmes D, qui vous apporteront d'autant plus d'auto-satisfaction (et d'aura auprès des voisines).

Le but est finalement de donner aux branches une inclinaison comprise entre 45° et 60°.
Un moyen facile de situer les degrés est de placer votre bras à la perpendiculaire du tronc : 90°. Divisez cet espace en deux : vous obtenez 45°. Le fameux coup du morceau de tarte, expliqué aux adultes par un belge.

Première solution : les écarteurs de branches

Ecarteur - extrémités avec clous
C'est mon système favori. Il s'agit simplement de couper des lattes en bois (d'environ 1cm de section) sur une longueur voulue. Vous pouvez sans hésiter en faire quelques unes de 25 ou 30 cm de long, cela sert toujours. Quelques grandes aussi (1m par exemple) pour vos sujets âgés.

La finition est laissée à votre goût... Soit vous enfoncez de fins clous à chaque extrémité de la latte et vous leurs coupez la tête avec une pince coupante (photo 1), soit vous incisez simplement les extrémités de la latte en V avec un vieux sécateur (photo 2).


Ecarteur  - extrémités en V
Personnellement, je trouve le système à clous plus stable dans le temps. Les clous viennent s'enfoncer légèrement dans l'écorce superficielle (sans aucun risque de blesser l'arbre) et y restent solidement fixés. Il ne faut cependant pas les déplacer tous les deux jours... La deuxième solution (en V) est certes plus facilement déplaçable, mais c'est également son inconvénient. On retrouve souvent les lattes qui ont glissé à terre par temps de grand vent, surtout sur les écorces jeunes et lisses.




Branches & Limb Spreaders
Enfin, sachez qu'il existe des écarteurs tout faits, en plastique, mais je
n'en n'ai jamais vu à vendre en ligne qu'aux Etats Unis.

J'en ai un cependant déjà trouvé à vendre en Belgique aux Pépinières d'Enghien (établissement que je vous recommande chaudement pour leurs arbres palissés magnifiques).







Deuxième solution: les poids à suspendre

C'est une technique assez facile à mettre en oeuvre également. Il s'agit tout simplement de suspendre des poids aux branches que vous voulez écarter. Vous pouvez les confectionner vous même en coulant simplement du mortier ou du béton dans un petit récipient (pot de yaourt, petit pot de fleur, fond de bouteille, etc.) en prenant soin d'y placer une tige rigide en fer qui servira de crochet à suspendre. Vous accrochez alors les poids aux branches grâce à une corde, ou mieux à un lien souple pour ne pas abîmer la branche en cas de frottement.

Petit inconvénient : attention à la casse éventuelle des jeunes rameaux en cas de grand vent (uniquement si vos poids sont assez lourds).

Fruitier de noël ... (photo Thomasd)
Certaines personnes pendent également une brique fendue en deux, une grosse pierre, etc. Le principe reste toujours le même.

Bref, vous accrochez ce que vous voulez pour donner à votre arbre un aspect de sapin de noël : baskets, pot de confitures, sachets de sable, que sais-je encore...



Troisième solution: les haubans (ou tendeurs)

Cette technique peut s'avérer pratique dans certains cas, notamment sur des sujets plus âgés, ou en cas de terrain balayés par les vents.

Il suffit de passer une corde autour des branches à courbe et de la fixer dans le sol à l'aide d'un pieu (j'utilise des piquets de camping). Faites un nœud coulissant pour pouvoir régler la tension au fur et à mesure de l'arcure souhaitée. Allez y progressivement pour les branches plus âgées et plus dures, prenez votre temps, et tenez compte de la flexibilité de chaque espèce (le cerisier est plus dur par exemple). Ne forcez pas, laissez un minimum de jeu.

Veillez impérativement à faire le raccord avec la branche avec un lien souple. J'utilise pour ma part une petite attache en caoutchouc qu'on ne trouve que dans les vieux magasins belges! Ce pays est magnifique. Je place également une protection au pied du hauban (un bout de tuyau isolant par exemple) afin qu'ils soient bien visibles et pour éviter de se prendre les pieds dedans. Ma fille s'amuse d'ailleurs beaucoup à les torturer... Une corde de couleur vive pourrait tout aussi bien faire l'affaire.

L'inconvénient des arbres haubanés est l'encombrement occasionné  Si votre jardin est petit et que vous devez le tondre régulièrement, ce système ne sera pas très pratique. C'est un peu pareil si vous avez un chien sauvage à mon avis.

Par contre vous pouvez également utiliser ce type de cordage pour resserrer certaines branches, et les rapprocher du tronc. Par exemple pour des branches trop arquées vers le bas (mais ça c'est une autre histoire).






Voilà je pense que c'est tout. Ceux qui ont tout lu et qui sont arrivés jusqu'ici sont bien courageux il me semble. Ou bien sont endormis. N'hésitez pas si vous avez des questions ou des suggestions : vous les notez sur un petit bout papier et vous le perdez dans votre voiture.

22 mars 2013

Devenez autonomes : cueillez une pomme !

Cette fois, je vais faire comme avec mes enfants, je vais vous apprendre à devenir autonomes. 

Il va de soi que dès aujourd'hui, vous allez aussi apprendre à ne plus claquer tout votre salaire au supermarché. Faites un effort. Vous aimez ça vous de bosser toute l'année pour finalement vous payer des Pink Lady (incroyable mais c'est une marque déposée) d'Australie le weekend venu ? Moi pas, des pommes même pas bonnes dans un avion ça me tue.

J'ai donc décidé de vous offrir une série d'articles sur une activité qui me passionne : le verger.

En quelques leçons, simples, pratiques, didactiques ... parfaites, vous allez devenir les maître du monde (végétal).

Grâce à un belge, vous allez tous obtenir de beaux fruits sur vos pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers et autres arbres fruitiers (rime de mots clefs en "iers" pour Google).

Travaux de base pour débuter votre verger

Je rappelle qu'il faudra quand même un peu bosser pour commencer quelque part avant de devenir le roi des arbres. Cela consistera à  :
  1. Planter un fruitier comme un homme,
  2. Tailler quand cela s'avère nécessaire, 
  3. Soigner quand cela s'avère nécessaire : je m'attarderai sur des traitements préventifs,
  4. Nourrir si cela s'avère nécessaire : mais cela reste optionnel à mon avis,
  5. Butiner les fleurs : je m'adresse ici aux insectes,
  6. Arquer les branches charpentières de vos jeunes arbres,
  7. Parler à vos arbres (le plus possible) : cours obligatoire.
Ces différents articles seront abordés dans le désordre. Bien fait !

N'hésitez pas à vous abonner à ce blog par e-mail (colonne de droite) pour recevoir ces nouveaux articles en avant-première belge.

22 mars 2013 b126

Devenez autonomes : cueillez une pomme !

Cette fois, je vais faire comme avec mes enfants, je vais vous apprendre à devenir autonomes. 

Il va de soi que dès aujourd'hui, vous allez aussi apprendre à ne plus claquer tout votre salaire au supermarché. Faites un effort. Vous aimez ça vous de bosser toute l'année pour finalement vous payer des Pink Lady (incroyable mais c'est une marque déposée) d'Australie le weekend venu ? Moi pas, des pommes même pas bonnes dans un avion ça me tue.

J'ai donc décidé de vous offrir une série d'articles sur une activité qui me passionne : le verger.

En quelques leçons, simples, pratiques, didactiques ... parfaites, vous allez devenir les maître du monde (végétal).

Grâce à un belge, vous allez tous obtenir de beaux fruits sur vos pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers et autres arbres fruitiers (rime de mots clefs en "iers" pour Google).

Travaux de base pour débuter votre verger

Je rappelle qu'il faudra quand même un peu bosser pour commencer quelque part avant de devenir le roi des arbres. Cela consistera à  :
  1. Planter un fruitier comme un homme,
  2. Tailler quand cela s'avère nécessaire, 
  3. Soigner quand cela s'avère nécessaire : je m'attarderai sur des traitements préventifs,
  4. Nourrir si cela s'avère nécessaire : mais cela reste optionnel à mon avis,
  5. Butiner les fleurs : je m'adresse ici aux insectes,
  6. Arquer les branches charpentières de vos jeunes arbres,
  7. Parler à vos arbres (le plus possible) : cours obligatoire.
Ces différents articles seront abordés dans le désordre. Bien fait !

N'hésitez pas à vous abonner à ce blog par e-mail (colonne de droite) pour recevoir ces nouveaux articles en avant-première belge.